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Programme des travailleurs étrangers

  • Mélanie Mathieu
  • 30 avr.
  • 3 min de lecture
Récoltes de légumes par des travailleurs

L’utilisation de la main d’œuvre temporaire est courante en agriculture.  Les premiers travailleurs étrangers sont venus prêter main forte au secteur horticole. Maintenant, nous pouvons les voir dans tous les secteurs de l’agriculture québécoise. Si vous êtes en croissance et même si vous avez de la difficulté à recruter pour des postes saisonniers, vous devez certainement penser à engager des travailleurs étrangers.

Le programme des travailleurs étrangers (TET) permet à de nombreuses entreprises de recruter des talents étrangers pour combler la pénurie de main-d’œuvre dans divers secteurs.  Ce blogue explorera le fonctionnement de ce programme, ses avantages et ses défis.


Le programme des travailleurs étrangers est un dispositif qui permet aux employeurs de recruter des travailleurs non-résidents, pour des postes qui ne peuvent pas être comblés par des citoyens ou des résidents permanents.  Ce programme est essentiel dans de nombreux secteurs, notamment l’agriculture.


Avantages :

  • Comblement des pénuries de main-d’œuvre;

  • Diversité culturelle;

  • Croissance économique;


Défis :

  • Intégration des travailleurs harmonieuse et équitable;

  • Exploitation potentielle : Préoccupations en particulier dans les secteurs où les réglementations sont moins strictes;

  • Règlementation : Les employeurs doivent naviguer dans un cadre réglementaire complexe pour s’assurer qu’ils respectent toutes les exigences.

 

Si vous ne voulez par vous perdre dans les dédales administratifs, vous pouvez utiliser les services d’une entreprise de placement de travailleurs étrangers comme Ferme Québec ou Arimé Canada.

 


photos travailleurs étrangers sur une ferme

Voici ce qu’il faut savoir :

·         L’origine du travailleur étranger temporaire, pour un emploi saisonnier, doit provenir du Mexique ou tout autre pays des Caraïbes (dont la Colombie, et le Guatemala);

·         Il ne peut que travailler dans les limites de la ferme, donc on ne peut lui proposer de faire du temps partagé avec un voisin sauf selon des conditions strictes et pour des tâches et périodes définies d’avance;

·         Bien que le salaire horaire soit moindre que le salaire minimum (15,75$), vous devez payer les frais de transport aller-retour, l’hébergement, selon les normes du gouvernement Fédéral, le transport quotidien et les autres frais pour les permis et les assurances.  Au total, on évalue donc le coût d’un travailleur étranger à 25$ de l’heure, comparativement à 18.52$ pour un employé au salaire minimum, plus 15% de retenues à la source (16.10$+2.41$);

·         Il faut prévoir une période d’adaptation, avoir une base en espagnol et un outil de traduction.  Vous devrez les former au travail à faire et vous attendre à ce que certains ne savent pas lire ou écrire et auront peut-être même besoin de lunettes;

·         Il faut prévoir au Québec une double demande, soit une à Emploi et développement économique Canada et une au Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration.

 

Attention, la loi peut changer vite. Le gouvernement provincial actuel a réduit la durée de séjour de certaines catégories de travailleur étranger.  Donc, si vous prévoyez avoir un besoin pour une plus longue période que la saison estivale, vérifier la durée maximale permise.

De plus, la grande région métropolitaine de Laval, a actuellement des restrictions au niveau des nouvelles demandes. Vous pouvez vérifier le tout sur le site du gouvernement Fédéral :

 

En résumé, on ne doit pas avoir recours à des travailleurs étrangers temporaires parce que ça coûte moins cher, mais on le fait pour combler un besoin devant la pénurie de main-d’œuvre qui sévit au Québec. On peut penser que l’emploi de travailleurs étrangers demande beaucoup de temps et de paperasse, mais c’est souvent un mal nécessaire pour continuer votre croissance d’entreprise.



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